Qui sommes-nous ?
Lancée en 1985 par Éric François, Fleur Alpine a été la première entreprise à cultiver du génépi en France. En 2023, Éric a officiellement passé le flambeau à sa fille Émilie, qui poursuit ainsi l'aventure familiale de la culture du génépi…
Le génépi sauvage est protégé : sa cueillette est limitée à 100 brins par personne. Sa commercialisation est entièrement interdite, mais une dérogation était accordée aux liquoristes en attendant que des cultures soient en production.
La mise en culture du génépi a permis de limiter les prélèvements dans la nature de façon très significative.
Émilie FRANÇOIS
Passionnée par les fleurs depuis l'enfance, j'ai toujours aimé suivre mon père dans tout ce qu'il faisait : rempotages, marchés… Ma grand-mère me dit souvent qu'enfant, je connaissais déjà beaucoup de plantes, que je nommais au gré de nos promenades.
J'ai passé un bac général sans savoir où cela me mènerait avant de suivre une formation en alternance en horticulture. Je suis restée 3 ans en horticulture dans le sud de la région. J'ai ensuite été embauchée dans une jardinerie / coopérative agricole dans le Gard avant d'avoir l'opportunité de revenir dans les Hautes Alpes pour faire le même travail. J'ai aimé travailler dans cette petite coopérative et être au contact des agriculteurs locaux. Toutefois, je me suis aperçue que j'avais avant tout besoin d'avoir les mains dans la terre.
J'ai alors décidé d'obtenir mon BPREA pour pouvoir reprendre l'exploitation familiale. J'ai rejoint mon père à plein temps en juillet 2018, et je lui ai officiellement succédé en janvier 2023.
Je suis très fière d'avoir l'opportunité d'écrire un nouveau chapitre de l'histoire de Fleur Alpine !
Éric FRANÇOIS
Installé dans les Hautes-Alpes en 1982, j'ai travaillé 3 ans en tant qu'ingénieur conseil en agriculture. Ce travail était principalement axé sur des sujets liés à la flore alpine.
Au cours de ces années, j'ai mis en place des cultures expérimentales de génépi dans les départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. J'ai ainsi réalisé la première étude technico-économique sur le génépi en France, après les Italiens (autour de 1975), et avant les Suisses (années 1990).
Les financements des études devenant de plus en plus difficiles à obtenir et étant vraiment passionné par la culture des plantes alpines, je me suis installé comme agriculteur.
Mes premières cultures de génépi ont été tentées à 900m d'altitude, ce qui n'a vraiment pas été concluant... J'ai rapidement compris qu'il me fallait travailler à plus haute altitude. J'ai alors trouvé un terrain à 1600m, qui a donné de bien meilleurs résultats. Mais là encore, ce n'était pas suffisant : il fallait que je cherche à cultiver encore plus haut pour obtenir une qualité optimale. C'est ainsi qu'en 1992, j'ai fini par acquérir un terrain à 2100m d'altitude, à Vars.
Malgré l'altitude, la culture du génépi reste délicate. J'ai connu de nombreuses années difficiles et irrégulières ; c'est seulement depuis la fin des années 2000 que ma maîtrise de la culture est suffisante pour me permettre d'obtenir des récoltes régulières et de bonne qualité.
Des labels qualité
Nous nous inscrivons dans une démarche qualitative depuis nos balbutiements. Le choix du bio s'est très vite imposé à moi : après tout, je travaille en pleine montagne, à plus de 2000m d'altitude ! En 2004, j'ai fini par demander le label bio, que j'ai été le premier à obtenir pour une culture de génépi.